Images
Notes
History
The church is said to have been a royal collégiale (Kimpel and Suckale), although there are no firm written sources.
Date
Begun ca. 1140
Plan
De l'église du début du XIIe siècle il ne subsiste que la tour nord enveloppée par l'Ouvre de la fin du XVe siècle. Bâtie vers 1140, l'église primitive est reconstruite à partir des années 1190-1210. Le chantier débute par le chevet avec une abside à trois niveaux : au-dessus d'un soubassement orné d'une piscine trilobée, s'ouvrent des fenêtres basses. En aplomb, trois oculi, dominés de fenêtres hautes à deux lancettes surmontées d'un oculus, servent de passage vers les ouvertures sur combles. Ces oculi font de Moret l'une des plus anciennes expériences d'ajourement du niveau médian, avec les églises de Saint-Leu-d'Esserent et de Saint-Léger de Soissons. Les ouvertures sur combles sud, dont les arcades sont portées par des colonnettes en délit jumelées au centre et par des pilastres sur les côtés, rappellent les tribunes de la nef de Notre-Dame de Paris. La même remarque est valable pour les chapiteaux à crochets, très proche de ce qu'il est possible d'observer dans les tribunes de la nef de Notre-Dame comme dans celle de Mantes-la-Jolie. Enfin, l'emploi redondant de pointes de diamant autour des oculi des fenêtres hautes et de frettes sur les culées des arcs-boutants renvoie directement au vocabulaire décoratif de Notre-Dame. Les voûtes d'ogives sont quadripartites, bien qu'elles tombent sur des colonnes en délit simple et triple, imposant un rythme binaire. Cette alternance des supports ne suppose pas obligatoirement un projet avorté de voûtement sexpartite mais plus vraisemblablement un attachement si profond à l'alternance, qu'elle est rappelée de manière plastique. Le transept est moins ancien (milieu du XIIIe siècle) et se caractérise par la beauté de ses grandes baies à remplages rayonnants inspirés de Saint-Denis. Au cours du dernier tiers du XIIIe siècle les trois dernières travées, à grandes arcades, ouvertures sur combles et fenêtres hautes furent construites. Il faudra attendre la fin du XVe siècle pour que la première travée et le portail soient bâtis. Arnaud Timbert
Chronology
De l'église du début du XIIe siècle il ne subsiste que la tour nord enveloppée par l'Ouvre de la fin du XVe siècle. Bâtie vers 1140, l'église primitive est reconstruite à partir des années 1190-1210. Le chantier débute par le chevet avec une abside à trois niveaux : au-dessus d'un soubassement orné d'une piscine trilobée, s'ouvrent des fenêtres basses. En aplomb, trois oculi, dominés de fenêtres hautes à deux lancettes surmontées d'un oculus, servent de passage vers les ouvertures sur combles. Ces oculi font de Moret l'une des plus anciennes expériences d'ajourement du niveau médian, avec les églises de Saint-Leu-d'Esserent et de Saint-Léger de Soissons. Les ouvertures sur combles sud, dont les arcades sont portées par des colonnettes en délit jumelées au centre et par des pilastres sur les côtés, rappellent les tribunes de la nef de Notre-Dame de Paris. La même remarque est valable pour les chapiteaux à crochets, très proche de ce qu'il est possible d'observer dans les tribunes de la nef de Notre-Dame comme dans celle de Mantes-la-Jolie. Enfin, l'emploi redondant de pointes de diamant autour des oculi des fenêtres hautes et de frettes sur les culées des arcs-boutants renvoie directement au vocabulaire décoratif de Notre-Dame. Les voûtes d'ogives sont quadripartites, bien qu'elles tombent sur des colonnes en délit simple et triple, imposant un rythme binaire. Cette alternance des supports ne suppose pas obligatoirement un projet avorté de voûtement sexpartite mais plus vraisemblablement un attachement si profond à l'alternance, qu'elle est rappelée de manière plastique. Le transept est moins ancien (milieu du XIIIe siècle) et se caractérise par la beauté de ses grandes baies à remplages rayonnants inspirés de Saint-Denis. Au cours du dernier tiers du XIIIe siècle les trois dernières travées, à grandes arcades, ouvertures sur combles et fenêtres hautes furent construites. Il faudra attendre la fin du XVe siècle pour que la première travée et le portail soient bâtis. Arnaud Timbert
Location
Bibliography
Bellanger, H., Guide de Moret-sur-Loing, Moret-sur-Loing, 1920.
Krone, S., Histoire architecturale de l'église Notre-Dame de Moret-sur-Loing, Masters Thesis Paris IV-Sorbonne, 1994.
Pougeois, A., L'Antique et royale cité de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), Paris, 1875.
Tribhout, A., Moret-sur-Loing: son église, 1970.